Signé Christian Guillot, ces tableaux sont le résultat du mélange de pigments du Lubéron, de peinture acrylique ou huile, obtenues par transparence à l’aide de peinture vitrail et de porcelaine agrémentées de fils d’or de cuivre, d’argent et de vermeil, de feuilles d’or et d’argent. Ce coté moiré donné aux couleurs est dû aux des pigments iridescents.
Installé dans les Alpes françaises depuis 12 ans, exerçant le métier de décorateur intérieur, ses tableaux ont trouvé le succès dans des expositions locales qui le mènent à décider de poursuivre son « art ».
Sa peinture est une recherche permanente d’équilibre et tout ce qui rend à ses yeux une toile harmonieuse à regarder lui convient. Les matériaux utilisés et les belles formes, d’après lui l’un ne va pas sans l’autre. Un tableau, à son sens est la résultante de l’humeur du moment.
Un tableau réussi, abouti n’existe pas, il est le reflet de ce qu’on veut faire passer comme émotions. Il est l’interprétation que tout un chacun en fait. Dali a une peinture recherchée, précise, un sens de la profondeur et de la perspective, Mathieu, l’élégance des formes, la justesse du trait et de l’épaisseur, De Stael, une simplicité de contours dans ses dessins et bien sûr la couleur, et Trémois, dessins anatomiques, traits assurés. Ce sont eux aussi qui l’ont amené à la peinture.
Article sur Christian Guillot
